Les Etats-Unis prennent-ils la situation en main ? C’est en tout cas de la Maison Blanche qu’est venue hier soir l’information : la zone de recherche de l’avion de la Malaysia Airlines disparu il y a 6 jours pourrait être étendue à l’Océan Indien, a indiqué un porte-parole de la Présidence Américaine.
Des informations venues de la Maison Blanche
Avec prudence et en pesant chacun de ses mots, le porte-parole a déclaré au conditionnel :
« Je comprends que selon de nouvelles informations qui ne sont pas nécessairement concluantes – mais bien nouvelles – une zone de recherche supplémentaire pourrait être ouverte dans l’Océan Indien ».
La nature de ces nouvelles informations n’a pas été révélée.
Selon certaines sources américaines, le Boeing 777 de Malaysia Airlines aurait continué d’émettre des signaux (« pings ») 4 ou 5 heures après sa disparition des écrans radars Malais.
Mais ces signaux ne livre aucune information précise sur la situation de l’appareil. Ils sont simplement émis par le « modem » satellite du Boeing 777, en attente de transmission. Les autres moyens de communication étaient inopérants, soit intentionnellement soit accidentellement.
Ces signaux, émis à intervalle régulier, informent les enquêteurs que l’appareil était en état de communiquer après sa disparition des écrans radars, mais ne disent pas s’il était en vol ou au sol.
En revanche, ces nouvelles informations n’apportent aucune réponse à ce qui s’est passé à l’intérieur du vol MH370 : panne technique, détournement ou autre.
L’extension de la zone de recherche
Les services de renseignements américains auraient analysé les pings reçus par les satellites de communication et auraient conclu qu’ils ne pouvaient parvenir que du 777 de Malaysia Airlines.
En fonction des données radar, du rayon d’action de l’appareil, et probablement de la situation des satellites ayant reçu les pings, les enquêteurs orientent leurs investigations vers l’Océan Indien.
Confirmée aujourd’hui par les autorités de Malaisie, l’extension de la zone des recherches indique que l’appareil aurait bien modifié sa trajectoire vers l’Ouest après sa dernière communication au dessus du golfe de Thaïlande, jusqu’à survoler la péninsule Malaise et le détroit de Malacca, à l’opposé de sa route vers Pékin.
Pourquoi ? La question reste sans réponse et peut donner lieu à toute sorte de spéculations.
Le ministre des transports de Malaisie a refusé de confirmer qu’il ne s’agissait pas d’un détournement. Il a précisé que toutes les hypothèses étaient envisagées.
Selon l’Agence Reuters, qui cite des sources anonymes, le Boeing 777 aurait fait route en direction des îles Andaman, situées dans le golfe du Bengale (voir carte ci-dessus)
Quant à la chaîne d’information CNN, elle cite des officiels américains qui estiment probable qu’à l’heure actuelle l’avion repose au fond de l’Océan Indien.
Des moyens sans précédent
Jugée « normale » par les autorités Malaises après l’échec des premières missions, l’extension de la zone des recherches complique singulièrement la tâche des enquêteurs en raison de l’immensité de l’Océan Indien et la profondeur des fonds marins.
Pourtant, jamais des moyens aussi importants n’avaient été mis en oeuvre pour retrouver un appareil disparu : au total, ce sont 57 navires et 48 aéronefs de 13 pays différents qui sont à la recherche du vol MH370.
La Marine Américaine a déployé sur zone un avion de recherche supplémentaire : un P-8A est venu au renfort du P-3 Orion déjà en mission.
Le destroyer Kidd a quitté le golfe de Thaïlande pour rejoindre la partie Nord-Ouest du détroit de Malacca, à la jonction avec l’Océan Indien.
La Marine Indienne a également déployé plusieurs navires, avions et hélicoptères depuis ses bases situées sur les îles Andaman et Nicobar.
En dépit de ces efforts sans précédent, le vol MH370 et ses 239 passagers demeurent toujours introuvables presqu’une semaine après sa disparition.

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